Le « potentiel méconnu » de l’agroécologie africaine vanté en marge de la COP21
Benjamin Polle
Trente-trois études de cas constituées pendant trois ans par l'Oakland Institute auprès d'une population de deux millions de foyers ruraux d'Afrique subsaharienne vantent le "potentiel économique, social et de sécurité alimentaire" des techniques agroécologiques.
Diversification des espèces cultivées, semis de deux types de plantes dans un même champ (cultures intercalaires), fertilité des sols ménagées grâce au fumier et au composte, traitement biologique des mauvaises herbes… l’application de ces techniques agroécologiques, relativement simples à déployer, peut faire des merveilles.
C’est le plaidoyer que développe l’ONG américaine Oakland Institute, en pointe sur les questions environnementales, à travers 33 études de cas recensées auprès d’une population de deux millions de foyers ruraux d’Afrique subsaharienne et rendues publiques mi-novembre.